On ne badine pas avec l’amour. Rim, dix-huit ans, rappelle à sa soeur Yasmin, dix-sept ans, qu’elle ne doit pas parler au garçon qui lui plaît. Mais à force de parler de tout ce qui est interdit, cela donne des envies. De rappels en conseils, Haramiste raconte l’histoire de ces deux soeurs au dress code voile-doudoune-baskets, qui s’adorent, s’affrontent, se mentent, se marrent, se font peur, découvrent le frisson de la transgression et du désir amoureux.
NOTRE AVIS
HARAMISTE est frais et malin, un petit phénomène à lui tout seul qui détend autant qu’il brille. En laissant de la place à l’improvisation, le réalisateur et les actrices nous offrent de très beaux moments de spontanéité, la comédie fait mouche à tous les coups. C’est jubilatoire !
« Un ping-pong verbal virevoltant, profus et irrévérencieux, montrant que, sous le voile, il peut ne pas y avoir qu’une soumission silencieuse, comme le veulent les représentations toutes faites, mais un ahurissant génie comique qui remodèle l’espace social à sa convenance et vibrionne follement autour des interdits. (…) Une drôlerie phénoménale, vissée aux trébuchements de la langue adolescente sur ces objets qu’elle ne sait pas encore manipuler, prenant, sur fond de tubes yé-yé, les chibres pour « Chypre » et les godes pour des « côtes ». » (lemonde.fr)
« C’est peut-être l’une des scènes de cinéma les plus drôles depuis un paquet de mois » (telerama.fr)
« Deux non-professionnelles assez sidérantes, Inas Chanti et Souad Arsane, qui composent cette sororité de «blédardes» volubiles, ont participé à l’écriture du film nourrie de plusieurs séances d’improvisation. » (liberation.fr)
« Haramiste est justement fort parce qu’il ne donne jamais vraiment l’impression de marcher sur des œufs, de zigzaguer entre les interdits et les sujets brûlants, mais bien au contraire celle de se jouer de ces risques sans encombrante prudence. » (lesinrocks.com)
« C’est gai, c’est triste, c’est du cinéma vérité, du meilleur »(L’Obs)
« Haramiste ose beaucoup, et tourne en dérision ces paradoxes gros comme le nez au milieu de la figure, qu’aucun cinéaste n’avait osé venir chatouiller. » (critikat.com)
« Les répliques savoureuses (…) font mouche (…). Elles témoignent du talent d’Antoine Desrosières pour tirer le meilleur parti de jeunes femmes craquantes de fraîcheur. » (20minutes.fr)
Festival Côté Court de Pantin, Prix du jury