El Hadj est un étudiant sénégalais qui fait des études en France. Il souhaite revenir au Sénégal une fois ses études terminées pour servir son pays et contribuer à son développement. Mais ses projets sont anéantis lorsqu’il se retrouve dans un centre de rétention à cause de problèmes de carte de séjour.
« plutôt que d’opposer un discours à ceux qui existent déjà, son film invite à abandonner d’abord tout repère. Tout est à refaire, et c’est quand El Hadj se perd dans l’errance qu’il va peut-être se retrouver. Il ne sait finalement plus rien sur la France et l’Afrique, et c’est là qu’il échappe au prêt- à-penser, comme Alain Gomis résiste vaillamment aux facilités du prêt-à-filmer. » (telerama.fr)
« Le film se déroule selon un mouvement centripète, faisant du corps d’El Hadj le lieu de concentration d’une tension, le lieu incontournable d’une existence pourtant contournée par le système, le point de chute d’une aberration. L’étau se resserre en même temps que le cadre et Gomis crée dans la sobriété un poignant effet d’implosion » (lesinrocks.com)
« La grande qualité de « l’Afrance » est sa simplicité, son humanité. La caméra se rapproche des corps pour en saisir l’intimité et c’est dans cette sincérité que le film trouve une véritable grâce qu’aurait pu servir un montage un peu plus serré. » (africultures.com)